Les origines du séparatisme cabindais, une étude d’Adrien Néry

Chaque mois, les doctorants se réunissent pour échanger sur les avancées de leur recherche. En février 2025, c’était au tour d’Adrien Néry, doctorant à l’IFG, de présenter son sujet : Les origines du séparatisme cabindais, entre contestation nationaliste et coopération avec le pouvoir colonial portugais.
Adrien consacre sa thèse à l’histoire de la guerre coloniale et de la décolonisation en Angola, en s’appuyant sur l’exemple de l’enclave de Cabinda. Son travail vise à enrichir l’historiographie existante en analysant les mouvements politiques locaux et leur rôle dans les dynamiques conflictuelles entourant la formation des nationalismes africains et la construction des États indépendants. Il explore notamment les mouvements séparatistes et les rivalités liées à l’exploitation des ressources naturelles.
Après avoir mené des études de terrain au Portugal, en Angola, dans les deux Congo et en Belgique pour collecter des archives et réaliser des entretiens, Adrien a consacré le premier semestre de l’année 2024-2025 à structurer son plan de thèse et la rédaction.
Lors de la séance du séminaire des doctorants, il présente son plan ainsi que ses questionnements sur la problématique de sa recherche. Celle-ci s’articule autour de plusieurs hypothèses clés :
- La persistance des conflits et des revendications séparatistes, malgré l’instrumentalisation de la région en raison de ses ressources.
- Les dynamiques politiques et militaires propres à la décolonisation.
- La coopération et la contestation, à la fois coloniales et postcoloniales, envisagées comme des stratégies évolutives visant à transférer l’exercice du pouvoir à des populations autochtones tout en maintenant un encadrement extérieur.
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