Directrice-adjointe : Isabelle Saint-Mézard 
 

IFG Lab est le nouveau nom du Centre de recherches et d’analyses géopolitiques (CRAG), équipe d’accueil (EA 353) créée à Paris 8 en 1989 avec la première formation doctorale et le premier Diplôme d’Etudes Approfondies de Géopolitique en France. La création de l’Institut Français de Géopolitique par Béatrice Giblin en 2002 a contribué à renforcer la notoriété de la Géopolitique de l’Université Paris 8.
L’IFG Lab entretient des liens anciens entre le département d’études slaves qui se poursuivent avec le département d’études slaves et le Centre de Recherches Pluridisciplinaires Multilinguistiques (CRPM) de Nanterre au sein de l’Université Paris Lumières.
Les chercheurs et doctorants de l’IFG Lab travaillent sur des rivalités territoriales et dans l’espace numérique. Leurs recherches sont une application de la méthode géopolitique (analyse spatiale et stratégie d’acteurs, cartographie et infographie)  à des types de conflits très divers : internationaux (guerres, diplomatie, conflits environnementaux, mobilisation citoyennes…), internes aux États (projets d’aménagement et d’infrastructures, conflits environnementaux, revendications régionalistes ou nationalistes, question des banlieues en France, rivalités électorales…), conflits de l’espace numérique (cyber conflits, manoeuvres informationnelles, géopolitique des technologies numériques, conflits de régulation internationale…).

Le projet Géopolitique de la Datasphère (GEODE), porté par l’IFG Lab, est spécialisé dans les conflits et enjeux stratégiques liés à la révolution numérique. En 2020, il a obtenu le label Centre d’Excellence Relations internationales et stratégie du Ministère des Armées (geode.science).
Des chercheurs de l’IFG Lab animent l’Observatoire de la Turquie contemporaine créé en 2019 pour fournir des analyses de la dérive autoritaire du pouvoir turc (observatoireturquie.fr).

 

L’attractivité du master et le lien étroit entre les évolutions épistémologiques et pédagogiques entre Master et Doctorat (orientation vers un savoir opérationnel, exploration des ressources du big data), se ressentent directement sur les effectifs du laboratoire.
Chaque professeur dirige ainsi une dizaine de doctorants, issus pour une bonne part du Master, mais aussi de candidatures externes. La taille et l’activité du laboratoire dépendent de cet écosystème particulier entre le Master (185 étudiants) et le Doctorat (60 doctorants) regroupés au sein de l’Institut Français de Géopolitique.
Cette proximité entre Master et Doctorat explique que, jusqu’à ce jour, dans les événements scientifiques ou les médias, les chercheurs du CRAG se présentent comme membre de l’Institut Français de Géopolitique dont la notoriété est plus grande. Nous avons décidé de changer le nom du laboratoire en IFG Lab’, afin de rendre plus claire la relation entre les deux entités.

Le profil d’activité de l’unité de recherche est fortement orienté vers la production de connaissance. Les recherches au sein d’IFG Lab’ ont pour objet de systématiquement ramener l’usage du concept Géopolitique à une méthodologie concrète (analyse spatialisée des rivalités de pouvoir).

Le domaine des études géopolitiques est en effet en constante évolution, ce qui se traduit actuellement par le développement des interactions avec les data sciences. IFG Lab’ développe également des activités de recherche opérationnelle à destination des acteurs socio-économiques. Ces activités sont étroitement liées au développement du master de géopolitique vers la formation à l’analyse géopolitique du risque et la formation à l’analyse géopolitique de la data sphère.

Le laboratoire se donne pour mission de contribuer à établir des passerelles entre la recherche fondamentale classique sur les phénomènes géopolitiques, qui requiert du temps et des analyses exhaustives exclusivement orientées vers la production de connaissance, et leur application dans des milieux professionnels qui travaillent à des échelles de temps extraordinairement courtes pour agir dans des territoires. Cet objectif scientifique suppose de théoriser des concepts et méthodes spécifiques de transmission du savoir.

La stratégie de l’unité de recherche vise enfin à laisser la plus grande liberté aux chercheurs pour le développement de leurs thématiques de recherche, indépendamment des objectifs collectifs décrits ci-dessus.

Les directeurs de recherche orientent les doctorants au moment des choix de leurs sujets en connaissance des objectifs de l’unité, sans que ceux-ci soient un impératif restrictif. Il apparaît en effet que l’adéquation entre le sujet, l’intérêt personnel du jeune chercheur, ses réseaux et compétences propres, est le meilleur garant de l’aboutissement des thèses.

Analyse géopolitique des risques (1)

Géopolitique de la datasphère

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États nations, nationalismes, minorités

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